D’après jésus, c’est une mauvaise idée d’exceller en « paillologie » quand on souffre de « poutritis ». Lors de son sermon sur la montagne, notre Seigneur a dit : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Mt 7.3.)
Si la « paillologie » faisait partie des cours offerts a l’université, sa description pourrait être la suivante : « l’identification et la critique de petits manquements dans la vie de tous ceux qui vous entourent. Cours très populaire ; contingenté. »
Et si le mot « poutritis » apparaissait dans un dictionnaire médical, on y lirait peut-être quelque chose comme ceci : « Maladie qui déforme la perception qu’on a de soi et qui empêche l’individu de reconnaitre ses propres manquements. Se retrouve à l’échelle mondiale. »
La solution de notre Seigneur est la suivante : […] ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère » (v.5).
Il ne faut pas être charpentier ou ophtalmologiste pour comprendre cette métaphore de Jésus, car nous avons tous suivi ce cours quand nous avons souffert de la maladie. Mais aujourd’hui, si nous nous concentrions moins sur la paille que nous voyons chez les autres et davantage sur la poutre dans notre propre œil, quelle différence cela ferait pour nous tous !
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