lundi 31 janvier 2011

LES INTOUCHABLES

                                 
De toutes les maladies, la lèpre est la seule que la loi de Moise traite a part et relie au péché. Non pas que le fait d’avoir de la lèpre était un péché ou qu’elle résultait d’un péché, mais plutôt que la maladie était considérée comme un symbole graphique du péché. Autrement dit, si on pouvait voir le péché, il ressemblait à la lèpre.
          Dans le premier chapitre de l’Evangile selon Marc, nous lisons l’histoire d’un lépreux qui est tombé a genoux devant Jésus et qui lui a adressé la requête suivante : «  si tu le veux, tu peux rendre pur » (v.40b). C’est le premier cas, dans les évangiles, d’une demande claire de guérison – d’une simplicité touchante et profonde.
          Jésus fut « ému de compassion » (v. 41a). Normalement, les gens éprouvaient de la compassion pour les malades et les gens troublés, mais pas pour les lépreux, car a l’époque on les considérait comme « impurs » tant rituellement que physiquement (Le 13.45 ; 22.4). Ils étaient donc répugnants à tous égards pour la plupart des gens, qui s’en tenaient aussi éloignés que possible. Néanmoins, Jésus était prêt a aller vers cet homme accablé  par la maladie désespéré, et même a le toucher ! Et a l’instant même, la lèpre l’a quitté, et il était pur.
          Pourquoi Jésus a-t-il touché cet homme ? Il aurait pu le guérir en disant simplement : « Sois purifié ». Mais son toucher illustre sa grande compassion.

          Jésus aime les pécheurs. Les aimons-nous ?

dimanche 30 janvier 2011

RELIGION ET REALITE


               
La religion et la réalité ne se mélangent pas. C’est ce qu’un groupe de Grand Rapids, au Michigan, croit. Ces 24 personnes s’appellent « libres penseurs » et ont choisi «  la réalité plutôt que la religion ». La plupart d’entre elles ont grandi dans des familles qui vont a l’église, mais elles ont abandonnée leur foi.
          Comme ces libres penseurs, deux étudiants philippins de familles bien en vue sont profondément troublés par l’exploitation des pauvres qui se fait sous le couvert de la religion, et ont, eux aussi, rejeté toute religion. Ils se sont tournés vers la réalité pour alléger les souffrances des masses, mais ils ont fini par commencer a sentir que la vie sans Dieu les laissait vides. Grace à une suite d’événements quasi miraculeux, les deux étudiants en sont venus à connaitre Jésus comme leur sauveur et Seigneur. Ils ont continué à travailler parmi les pauvres, mais avec une nouvelle perspective, car ils ont trouvé la réalité d’une foi vivante par opposition a une simple religion extérieure.

          Les israélites se sont également demandé pourquoi Dieu leur semblait irréel. Ils pratiquaient machinalement leur religion, mais continuaient de vivre pour eux-mêmes (Es 58 2,4). Esaie leur a dit de se repentir et d’être vrais, c’est-a-dire de libérer les opprimés, de partager leur pain avec ceux qui ont faim, d’accueillir chez eux les pauvres et de couvrir ceux qui sont nus, car ce n’est qu’alors que Dieu serait réel pour eu (v. 6-9).
          Si nous connaissons véritablement Jésus, nous savons que la religion et la réalité se mélangent.





samedi 29 janvier 2011

CONTINUER D’AVANCER

Vous sentez-vous parfois dépassé par le défi de vivre pour Christ ? Vous n’êtes pas seul. Même Paul a ressenti cela. Dans 2 Corinthiens 1.8, il reconnait honnêtement que les problèmes que lui et Timothée ont eus en Asie les ont éprouvés à l’ extrême, au point qu’ils craignaient pour leur vie. Cependant, Paul dit qu’ils ont appris la leçon suivante : « […] ne pas placer notre confiance en nous-mêmes »
          Dans Philippiens 3..12-14, Paul parle a nouveau ouvertement de sa marche chrétienne, en admettant qu’il n’a pas atteint la perfection : « […] je cours vers le but, pour remporter le prix » (v.14a). Il qualifie ce pèlerinage de toute une vie de « vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (v.14b).
          Il y a des années, un groupe d’Anglais a tenté de conquérir le mont Everest. Ils ont affronté le froid, le vent, le blizzard et les avalanches, et quand ils sont arrivés a environ 600 mètres du sommet, ils ont dressé le camp. Deux hommes, Mallory et Irvine, se sont empressés de poursuivre l’escaladre, croyant être de retour environ 16 heures plus tard, mais ils ne sont jamais revenus. Le rapport officiel ne dit que ceci : « la dernière fois qu’on les a vus, ils se dirigeaient vers le sommet ».
          Quels que soient les obstacles, continuons d’avancer dans la vocation céleste de Dieu, en plaçant notre confiance en lui et non en nous-mêmes. Et qu’à la fin de notre vie, on puisse dire de nous : « La dernière fois qu’on les as vus, ils se dirigeaient vers le sommet ! »

vendredi 28 janvier 2011

MON TENDON D’ACHILLE


Nul n’est immunisé contre la tentation. Même les chrétiens murs ont des faiblesses dans leur armure spirituelle, qui les rendent vulnérables aux cruelles attaques de l’ennemi de leur âme. Notre orgueil peut procurer l’ouverture nécessaire à Satan pour qu’il nous lance un de ses traits enflammés. Il en va de même pour l’amour et l’argent, un tempérament emporté, une langue qui critique ou une impatience chronique.
          Apres tout, qu’est-ce que la tentation ? N’est-ce pas toute incitation à penser, dire ou faire quelque chose qui est contraire a la sainte volonté de Dieu. Il peut s’agir d’un faible désir ou d’une puissante envie, mais c’est tout ce qui s’oppose à ce que Dieu approuve ou désire pour nous.
          Les grecs de l’Antiquité racontaient l’histoire d’un guerrier du nom d’Achille, dont la mère, avertie qu’il mourrait des suites d’une blessure, l’avait plongé dans le fleuve Styx lorsqu’il était bébé, car cela devait le rendre invincible Mais comme elle le tenait par un talon, que les eaux protectrices n’ont pas couvert, c’est a ce talon qu’il a reçu la blessure mortelle.
          Chacun de nous doit se demander : quel est mon tendon d’Achille ? Il nous faut connaitre nos faiblesses, ou nous pourrions être facilement blessés spirituellement. Ensuite, en comptant sur l‘aide du seigneur, nous serons protégés contre « les traits enflammés du malin » (Ep 6.16b).
           

jeudi 27 janvier 2011

JAMAIS SEUL

Avez-vous déjà été seul-vraiment seul ?
          Bien des gens peuvent répondre oui parce que c’est ce qu’ils ressentent tous les jours. Je ne pense pas à ceux qui vivent dans une cabane retirée sur une montagne loin de la civilisation. Je pense a ceux qui se sentent seuls dans une foule, ou dans une église remplie de gens.
          Je pense à ceux qui n’arrivent tout simplement pas a trouver quelqu’un avec qui s’associer. Peut-être sont-ils nouveaux dans un quartier ; peut-être ont-ils perdu leur conjoint ; ou peut-être se sentent-ils simplement seuls parce qu’ils pensent qu’ils sont différents, étranges et tenus à l’ écart des conversations normales avec les autres.
          Avez-vous déjà été seul, vraiment seul ? Si oui, j’ai une bonne nouvelle pour vous, car si vous avez invité Christ dans votre vie comme sauveur et seigneur, vous n’êtes jamais seul. En effet, vous bénéficiez de sa présence constante en vertu de la promesse qu’il a faite : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28.20c). Il y a aussi une promesse de Dieu le père : « je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » un endroit ou Dieu ne soit pas avec vous (Ps 139.7-12).
          Bien entendu, nous avons tous besoin de compagnons en chair et en os, mais ne négligeons pas la réalité de la présence du Seigneur. Nous pouvons compter sur cette présence. Et avec lui a nos cotés, nous ne sommes jamais seuls.



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mercredi 26 janvier 2011

MENTIR EN CHANTANT

Il y a bien des façons de mentir. Certaines personnes qui s’enorgueillissent de n’avoir jamais prononcé un mensonge seraient étonnées si elles devaient compter le nombre de mensonges qu’elles chantent chaque dimanche dans l’église.
          Il y a plusieurs années, j’ai lu un article écrit par un auteur inconnu, disant : « Nous chantons ‘’Oh ! Oui, je t’aime, heure bénie’’, puis nous ne passons que 10 a 15 minutes à intercéder chaque jour. Nous chantons ‘’Debout, sainte cohorte, soldats du Roi des roi’’, mais nous attendons d’être engagés et appelés au service de Dieu. Nous entonnons ‘’ Seigneur, que n’ai-je mille voix’’ et ensuite nous n’utilisons pas la seule langue que nous avons pour sa gloire.
          « Nous chantons ‘’ Fraiches rosées, descendez sur nous tous’’ avec beaucoup d’enthousiasme par beau temps, mais quand le seigneur nous envoie quelques véritables ondées, nous trouvons qu’il est impossible d’aller a l’église parce qu’il pleut. Nous chantons ‘’ Béni soit le lien qui nous unit en Christ’’, et ensuite nous laissons les moindres les moindres offenses rompre ce lien précieux. Nous chantons ‘’ C’est mon joyeux service’’, et ensuite nous ne cessons de nous plaindre de tous ce que nous devons faire. »
          N’oublie pas qu’un mensonge est un mensonge, qu’on le dise ou qu’on le chante. La prochaine fois que vous ouvrirez un livre de cantiques, assurez-vous que vous croyez les mots qui sortent de votre bouche.
          Ne mentez pas en chantant !  

mardi 25 janvier 2011

LISONS-LA!

Apres 30 ans de pastorat, un Pasteur du New Jersey a tiré la conclusion suivante: «  la bible est le livre le plus vendu, le moins lu et le moins compris ». D’après lui, « l’analphabétisme biblique est galopant ».
George Gallup, l’enquêteur le plus éminent sur les religions aux Etats-Unis, est d’accord : « Nous révérons la Bible, dit-il, mais nous ne la lisons pas. » Dans un récent sondage, 64 %  des gens interrogés ont dit qu’ils étaient trop occupés pour lire la Bible. Le foyer moyen possède trois bible, mais moins de la moitié des Américains peuvent nommer le premier livre de l’Ancien testament. Un sondage a révélé que 12 % des chrétiens interrogés ont répondu que la femme de Noé était Jeanne d’Arc !
          La solution ? Lire la Bible ! Joignez-vous à moi dan un engagement a lire la totalité de la bible  cette année qui vient de commencer. Cela prendra 15 minutes par jour pour suivre une guide de lecture que vous pouvez trouver sur le marché. Etes-vous trop occupé pour cela ? 
          Le but visé n’est pas l’information, mais la transformation. Quelqu’un a résumé 2 Timothée 3.16 en disant : (doctrine). Elle nous dit quand nous nous égarons (conviction) : comment revenir (correction) ; et comment rester dans la bonne voie (instruction dans la justice). »
          La Parole de Dieu est un don précieux. Lisons-la donc pendant l’année.

QUEL QUE SOIT LE REGIME

Quel que soit le régime amaigrissant que vous choisissez, vous allez perdre du poids – du moins pendant un certain temps. Mais la plupart des gens qui se mettent au régime atteignent un plateau avant d’avoir atteint leur objectif, et beaucoup se découragent lorsque leur joie disparait  avant les derniers kilos en trop. Finalement, ils abandonnent et retournent a leurs anciennes habitudes alimentaires.
      Quelques chose de semblable se produit dans la vie chrétienne. Lorsque nous commençons a marcher avec Jésus, nous abandonnons facilement beaucoup de péchés qui nous appesantissaient et nous témoignons de façon saisissante des libérations que Dieu nous a accordées. Puis, l’attention se porte sur un autre nouveau chrétien, et nous découvrons que les «  petits » péché comme la jalousie, le ressentiment et la colère ne disparaissent pas aussi facilement que les « gros » péchés. Alors, certains d’entre nous sont tellement découragés qu’ils perdent de vue leur engagement envers christ et retournent a certaines de leurs anciennes habitudes de vie.
      Quand Jésus a parlé du prix a payer pour être son disciple, il voulait que ceux qui l’écoutaient se rendent compte que croire en lui et le suivre implique bien plus que simplement de commencer quelques choses de palpitant. En fait, cela signifie demeurer dans quelques choses de difficile.
     Alors, que nous parlions de perte de poids ou de gains spirituel, le message est le même : qui importe le plus, ce n’est pas la façon dont on commence, mais la façon dont on finit.   

lundi 24 janvier 2011

ABATTUS MAIS NON A BOUT

Samuel Johnson, auteur du XVIIIe siècle, était connu pour son sens de l’humour, sa sensibilité et son savoir encyclopédique. Par ailleurs, la solitude le déprimait à tel point qu’il abritait souvent des pauvres et des sans-abri pour pouvoir être entouré de gens. Il admettait aussi qu’il avait très peur de mourir.
      Cependant, dans un article de l’Encyclopedia Britannica, on mentionne son « gout pour la vie » et on le décrit comme un « moraliste chrétien » doté d’une forte conviction quant a la réalité du péché et a la rédemption que procure la foi en Jésus-Christ. On y lit aussi que sa « foi a prévalu », car quand il a su qu’il allait mourir «  il a refusé de prendre des opiats parce qu’il avait prié pour qu’il puisse rendre a Dieu une âme obscurcie ». A la fin, il est écrit : « peu de gens ont laissé d’aussi bons exemples de l’art de vivre que Samuel Johnson ». 
                   J’ai connu beaucoup de croyants avec le même genre de tempérament, et la plupart d’entre eux passaient par des cycles répétitifs  de joie et de dépression. Quand ils étaient abattus, citer des versets bibliques ne leur était pas d’un grand secours parce qu’ils les connaissaient déjà. C’est en continuant de vivre pour Dieu et de prier que leur foi a prévalu. La «  paix de Dieu » remplissait leur cœur. Quelle bonne nouvelle pour nous tous, surtout pour ceux qui traversent des temps de doute et de désespoir.

Quand la vie est replie d’ombres, regardez le soleil de l’amour de DIEU.

UN EFFORT QUI EN VAUT LA PEINE

Avez-vous entendu parler de « l’astronaute sur une chaise de jardin » ? un camionneur de 31 ans a attaché 40 gros ballons remplis d’hélium a une chaise de jardin Puis, muni d’un appareil CB, d’un altimètre, d’un parachute et d’un gilet de sauvetage, il a commencé son ascension dans le « grand ciel bleu ».Il a également emporté une carabine a plombs pour tirer sur autant de ballons que nécessaire quand il serait prêt a redescendre sur terre
          Apres avoir atteint une altitude de 5 kilomètres, il a décidé qu’il était temps de descendre et a donc commencé à crever des ballons avec sa carabine. En tentant d’atterrir, il est resté accroché à une ligne de haute tension. Voici ce qu’il a dit plus tard : « Avant, ma famille croyait que j’étais fou. Maintenant, on veut que j’écrive un livre, et m sœurs veut que je me troue un agent ».
          Eh bien ! Je n’encouragerais certainement jamais quelqu’un a essayer une cascade aussi dangereuse. Je eux penser a bien d’autres activités qui vos apporteront plus que de simplement entendre votre nom aux informations. Le Chrétien doit entreprendre  des choses pour lesquelles il vaut la peine de faire des efforts et de prendre des risques. Son objectif devrait être de combattre le bon combat, d’achever la course et de garder la foi.
          S’efforcer d’atteindre des objectifs spirituels engendre la satisfaction personnelle, procure des bénédictions aux autres et garantit une récompense éternelle. Voila bien un effort qui en vaut la peine !  





FAIRE LE PLEIN

 « Cette maison ne vaut pas la peine qu’on  la dévalise », a dit un voleur qui semblait penser qu’il perdait son temps. D’après un reportage aux informations, le voleur s’est introduit dans une maison et a détenu le propriétaire sous la menace d’un couteau tout en cherchant de l’argent. Il a mis la maison sens dessus dessous, mais n’a trouvé que trois dollars en monnaie, cinq dollars dans un portefeuille et quelques bijoux de peu de valeur.
          Apparemment, le voleur a conclu que la situation du propriétaire était pire que la sienne, si bien qu’il lui a remis les huis dollars qu’il voulait voler.  « Je pense qu’il était dégouté, a dit la victime de 32 ans. Il ne pouvait croire que c’était tout l’argent que j’avais. »
          La malchance de ce voleur nous fait probablement sourire, mais il nous arrive peut-être souvent de vivre ce genre d’expérience. Cela arrive chaque fois que nous tentons de prendre quelque chose que Dieu ne nous a pas donné. Suivre les sentiers de l’envie, de la jalousie, de l’adultère, du vol, ou simplement de l’obstination, occasionne toujours plus de difficultés que d’avantages.
          David, le psalmiste, a appris cela a ses dépends, car quand il a pris la femme d’Urie, il s’est retrouvé avec biens plus de difficultés et bien moins de bonheur qu’il ne s’y attendait.
          Père aide-nous a croire que ce n’est jamais avantageux de prendre ce que tu ne nous as pas donné. Aide-nous a ne pas gaspiller notre vie à poursuivre des choses qui t’excluent et qui nous laissent vident.



SERVITEUR OU MAITRE ?

Un jour, un citoyen américain a demandé à son employeur de réduire son salaire de deux tiers afin que ses revenus soient inferieurs au seuil de pauvreté. Il se disait qu’en se faisant pauvre, il n’aurait pas a payer d’impôts et, par conséquent, pas a soutenir les politiques militaires qu’il n’approuvait pas. Ainsi, il serait plus conséquent dans la pratique de ses croyances. Un ami intime a fait le commentaire suivant : « il est très engagé pour la justice et la paix, et je pense que c’est sa façon de l’exprimer ».
          Je ne suis pas en train de suggérer que nous devrions suivre son exemple, mais c’est quand même quelqu’un qui ne laisse pas l’argent le détourner de ses idéaux. IL me fait penser à Agur, le sage auteur de proverbes 30, qui s’inquiétait de ce que la pauvreté ou la richesse nuisent à son engagement envers Dieu.
          Maintenant, a nous de réfléchir – à l’argent. Le citoyen américain y a renoncé en partie. Agur n’en voulait pas trop ni trop peu. Jésus l’a utilisé. Paul pouvait en accepter ou non. Le jeune homme riche y était attaché. Ananias et Saphira sont morts parce qu’ils ont menti a Dieu au sujet de l’argent.
          Qu’en est-il de nous ? Quelle relation avons-nous avec l’argent ? L’utilisons-nous sagement ou nous domine-t-il ? Est-il notre serviteur ou notre maitre ? N’oublions pas que nous ne pouvons servir à la fois Dieu et l’argent.



DIEU EST GRAND


« Seul Dieu est grand ». Voila la déclaration solennelle et inattendue que Jean-Baptiste Massillon a faite en commençant son sermon lors des funérailles du roi Louis XIV.
          Ce roi, qui aimait qu’on l’appelle Louis le Grand, a régné sur la France de 1643 à 1715 avec un pouvoir absolu et une splendeur incroyable. Ses funérailles se sont tenues dans une cathédrale magnifique éclairée par un seul chandelier placé tout près du cercueil orné. Lorsque Massillon s’est avancé pour prendre la parole, il a éteint le chandelier et a ensuite rompu le silence en disant : « Seul Dieu est grand ».
          Nous reconnaissons et nous admirons ceux de nos semblables qui sont considérés comme de grands penseurs, de grands scientifiques, de grands inventeurs et de grands hommes dans n’importe quel domaine. De bien des façons, ils dominent sur des gens ordinaires que nous sommes tous, mais ils ont néanmoins les mêmes besoins que nous. Tout comme nous, il leur arrive d’avoir du chagrin, des douleurs, l’esprit troublé et le cœur assoiffé. Ils ne peuvent écarter la mort ni garantir qu’il y a une vie après la mort.
          Seul Dieu est véritablement grand, assez grand pour répondre a tous nos besoins, assez grand pour pardonner tous nos péchés et assez grand pour nous faire traverser la vallée sombre de la mort jusque dans l’éternité, ou nous serons avec lui pour toujours. Nous pouvons donc déclarer avec le psalmiste : « Car tu es grand, […] toi seul, tu es Dieu » (Ps 86.10).

N’OUBLIEZ PAS LE LUNDI


Dieu est bien populaire le dimanche, car des millions de gens dans le monde entier cessent leurs activités pour se rendre dans un édifice dans le seul but de rejoindre d’autres personnes pour adorer Dieu, chanter des cantiques et se laisser instruire sur Dieu. Mas quand vient le lundi, quelle place Dieu occupe-t-il dans leur vie ? Quand ils se concentrent sur un millier d’autres choses, ils peuvent facilement passer toute la semaine sans jamais penser à lui.
          Même parmi bon nombre de croyants qui vont a l’église le dimanche, le nom de Dieu n’est pas prononcé avec respect. Souvent on ne s’arrête même  pas pour considérer ses plans et ses directives.
          Qu’est ce qui nous a donné l’idée que Dieu veut notre attention seulement le dimanche ? Certainement pas l’apôtre Paul, qui nous dit : « Priez sans cesse » (1 Th 5.17). Cela ne montre-t-il pas que Dieu écoute aussi du lundi au samedi ? Il a également écrit : « soyez toujours joyeux » (v.16), ce qui indique que nous ne devrions pas cesser de chanter lorsque le piano cesse de jouer. Et qu’en est-il de l’ordre suivant : «  Rendez grâces en toutes choses » (v.18) ? Cela suggère incontestablement que le reste de la semaine nous offre tout autant de possibilités de dire : « Merci Seigneur ».
          Le dimanche est une journée spéciale pour fixer notre attention sur Dieu, mais cela ne doit pas s’arrêter la. N’oubliez pas le lundi.