lundi 21 mars 2011

LE CONTRAT


À l’époque colonial, en Amérique du nord, William Penn était considéré comme un  quaker bienveillant qui traitait équitablement les amérindiens. Quand il est retourné en Angleterre, ses fils sont restés en Amérique. Or, ils ne partageaient pas son intégrité et n’ont pas tardé à combiner un plan pour tromper une tribu du Delaware. Ils ont produit un vieux contrat dans lequel les Amérindiens avaient accepté de vendre une portion de terre qu’un homme pouvait parcourir en ½ journée de marche.
Quand la tribu a accepté d’honorer l’accord de ses ancêtres, les fils de Penn jubilaient et ont engagé trois des coureurs les plus rapides qu’ils ont pu trouver. L’un d’eux a parcouru une distance de 105 kilomètres en 18 heures. Ils n’ont pas tenu aucun compte de la lettre ni de l’esprit de l’accord.
À l’époque de Jésus, les scribes et les pharisiens justifiaient leur violation de l’esprit de la loi de Dieu. Jésus  a dénoncé leur pratique hypocrite en citant le commandement suivant : « Honore ton père et ta mère » (Mc 7. 10-3).Ils déclaraient une partie de leurs revenus comme « une offrande a Dieu » afin de ne pas êtres obligés de l’utiliser pour avoir soin de leurs parents âgés.
La Bible n’est pas un instrument pour obtenir ce que nous voulons. Nous devons plutôt demander à Dieu de nous aider à comprendre son utilité. Assurons-nous que nous ne négligeons pas « ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité » (Mt 23.23).






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