jeudi 24 mars 2011

L’ATTENTE


N’importe quelle mère peut vous dire qu’attendre pour donner naissance est une expérience qui fait croitre la patience. Mais plaignez la pauvre mère éléphant soit formé dans le sein maternel ! La durée de gestation de l’aguillât (requin) est de 22 a 24 mois. Et au-dessus e 1400 mètres, la durée de gestation de la salamandre alpine est de 38 mois !
          Abraham aurait pu s’identifier a ces exemples de la nature. Dans sa vieillesse, le Seigneur lui a fait une promesse : « je ferai de toi une grande nation » (Ge 12.2). Mais avec le passage des années, Abraham se demandait comment la promesse s’accomplirait sans même l’élément fondamental, à savoir son fils (15.2). Dieu lui a donc confirmé sa promesse ainsi : « [C’est] celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier » (v.4).
          Malgré son âge avancé, Abraham a cru en Dieu e a été justifié (v.6). Cependant il a attendu 25 ans  partir de la promesse initiale pour qu’Isaac naisse (17. 1,17).
          Attendre que les promesses de Dieu s’accomplissent exerce la confiance en lui. Quel que soit le délai, nous devons l’attendre. Comme nous le rappelle l’auteur de l’épitre aux Hébreux : « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidele » (He 10.23).    

mercredi 23 mars 2011

NOTRE DEMEURE


Quand Abraham avait 75 ans, Dieu l’a appelé a quitter le pays de son père. Ainsi donc, avancé en âge, il est parti pour le pays de Canaan. Il était déraciné, sans foyer, «  sans savoir où il allait » (He 11.8). C’est l’histoire de la vie d’Abraham.
          Le vieillissement apporte changement et incertitude. Il est synonyme de transition d’un passé familier a un futur incertain. Il peut impliquer un déménagement d’une maison familiale a un lieu plus petit, a la maison d’une fille, a une maison de retraite – le «  dernier recours ». Comme Abraham, certains d’entre nous passent d’un lieu à un autre toujours en mouvement et sans savoir où ils vont.
          Toutefois, nous pouvons être chez nous en tout lieu, car notre sécurité ne dépend pas de notre lieu d’habitation, mais de Dieu lui-même. Nous pouvons habiter « sous l’abri du très-haut » et reposer « a l’ombre du tout-puissant » (Ps 91.1). Là, dans sa présence, sous ses ailes, nous trouvons un refuge (v.4). Le Dieu eternel devient notre demeure (v.9).
          Bien que notre lieu d’habitation ici-bas puisse être incertain, Dieu sera notre compagnon et notre ami jusqu'à la fin de notre pèlerinage et jusqu'à ce que nous accédions a notre véritable demeure : le ciel. D’ici là, diffusons la lumière de la bonté de Dieu aux autres voyageurs.

mardi 22 mars 2011

UNE PERSPECTIVE ETERNELLE



Dans le film Gladiateur  le général Maximus Decimus Meridius cherche à encourager sa cavalerie a bien combattre dans la bataille imminente contre Germania. En s’adressant à ses troupes, il les exhorte à se donner a fond, en faisant cette déclaration profonde : « Ce que nous faisons dans la vie résonne dans l’éternité.»
Ces mots d’un leader militaire fictif communiquent un puissant concept qui revêt une signification particulière pour les croyants en Christ. Nous ne faisons pas qu’occuper du temps et de l’espace sur un rocher qui flotte dans l’univers. Nous sommes ici avec la possibilité de faire une différence éternelle avec notre vie.
D’ailleurs, Jésus lui-même a dit : « [Amusez-vous] des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne peuvent ni ne dérobent » (Mt 6.20). Avoir la perspective qu’on vit éternellement peut faire toute la différence du monde.
Comment pouvons-nous apprendre à nous attacher « aux choses d’en haut » (Col 3.2) ? Une bonne façon de commencer consiste à découvrir ce qu’estime notre Dieu eternel. Dans les pages de la Bible, il nous rappelle qu’il estime davantage les gens que les possessions, et davantage notre caractère que nos réalisations. Ce sont des vérités qui durent a jamais. Les embrasser peut conférer une perspective éternelle à notre vie de tous les jours.

lundi 21 mars 2011

LE CONTRAT


À l’époque colonial, en Amérique du nord, William Penn était considéré comme un  quaker bienveillant qui traitait équitablement les amérindiens. Quand il est retourné en Angleterre, ses fils sont restés en Amérique. Or, ils ne partageaient pas son intégrité et n’ont pas tardé à combiner un plan pour tromper une tribu du Delaware. Ils ont produit un vieux contrat dans lequel les Amérindiens avaient accepté de vendre une portion de terre qu’un homme pouvait parcourir en ½ journée de marche.
Quand la tribu a accepté d’honorer l’accord de ses ancêtres, les fils de Penn jubilaient et ont engagé trois des coureurs les plus rapides qu’ils ont pu trouver. L’un d’eux a parcouru une distance de 105 kilomètres en 18 heures. Ils n’ont pas tenu aucun compte de la lettre ni de l’esprit de l’accord.
À l’époque de Jésus, les scribes et les pharisiens justifiaient leur violation de l’esprit de la loi de Dieu. Jésus  a dénoncé leur pratique hypocrite en citant le commandement suivant : « Honore ton père et ta mère » (Mc 7. 10-3).Ils déclaraient une partie de leurs revenus comme « une offrande a Dieu » afin de ne pas êtres obligés de l’utiliser pour avoir soin de leurs parents âgés.
La Bible n’est pas un instrument pour obtenir ce que nous voulons. Nous devons plutôt demander à Dieu de nous aider à comprendre son utilité. Assurons-nous que nous ne négligeons pas « ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité » (Mt 23.23).






samedi 19 mars 2011

CONTRAINDRE



Une femme a acheté une bouteille d’huile de foie de morue pour en donner à son chien afin que sa fourrure soit plus saine et plus brillante. Chaque matin, elle ouvrait les mâchoires du chien de force et l’obligeait à avaler le liquide. Il ne sait pas ce qui est bon pour lui ! se disait-elle. Finalement, chaque jour elle répétait le processus.
  Un jour, toutefois, la bouteille s’est renversée et la femme a relâché sa prise sur le chien pendant un instant pour essuyer le gâchis. Le chien a senti le liquide poisseux et a commencé à laper ce qu’elle avait renversé. En réalité, il aimait bien ça. C’est le fait d’être contraint qu’il n’aimait pas !
Parfois, nous utilisons une méthode semblable lorsque nous parlons aux autres de Christ. C’est ce qu’on appelle une condamnation, un face a face intense. Tout en désirant ardemment annoncer l’Evangile on peut au contraire finir par repousser les gens. En étant sincère mais trop enthousiaste, on peut créer de la résistance.
          On est appelé a annoncer la Bonne Nouvelle, mais on n’est pas responsable de l’acceptation ou du rejet de Christ par les gens. Ce n’est as a nous de convaincre quelqu’un de péché. C’est la responsabilité du Saint-Esprit. (Jn 16.8).
          En parlant aux autres du sacrifice de Christ, soyez sensibles. Sachez quand ralentir pour laisser Dieu et sa parole faire l’œuvre de conviction et attirer les gens a Dieu.  

mardi 15 mars 2011

AVEZ-VOUS LAISSÉ UN POURBOIRE?



La pratique du pourboire est communément acceptée dans nombre de pays, mais je me demande si cette courtoisie a influencé notre attitude en matière de dons monétaires dans l’église.
          Pour beaucoup de chrétiens, leurs dons financiers ne sont plus guère qu’un geste de bonne volonté envers Dieu pour le service qu’il nous a rendu. Ils pensent que, dans la mesure où ils ont donné leur dîme a Dieu, ils peuvent disposer du reste de leurs biens comme ils le désirent. Mais la vie chrétienne, c’est bien plus qu’une question d’argent !
          La Bible nous dit que « toutes les bêtes des montagnes par milliers » (Ps 50.10) sont à notre Créateur. « [LE] monde est a moi », dit Dieu, « et tout ce qu’il renferme » (v.12). Tout vient de lui, et tout ce que nous possédons lui appartient. Dieu nous a donné non seulement tous les biens matériels que nous avons, mais encore son Fils, le Seigneur Jésus-Christ, qui est lui-même notre salut.
          Paul s’est servi des chrétiens de Macédoine pour illustrer a quoi nos dons devraient ressembler à la lumière de l’incroyable générosité de Dieu envers nous. Les Macédoniens, qui étaient dans une « pauvreté profonde », ont fait don de « riches libéralités » (2 Co 8.2). Mais « ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur » (v.5).
          Dieu, le Créateur de l’univers, n’a pas besoin de quoi que ce soit de nous. Il ne veut pas de pourboire. Il nous veut nous !  

lundi 14 mars 2011

A CONTRE-COURANT


Deux étudiants américains habitants une résidence universitaire ont peint une fresque sur le mur extérieur de leur chambre. Elle représentait un banc de poissons nageant tous dans la même direction à l’exception d’un seul poisson, qui nageait dans la direction opposée.
          Ce poisson était le symbole séculaire de Christ. Sur la fresque était écrit : « Allez à contre-courant ». Les responsables de l’université, soutenant que la fresque pouvait offenser les non-chrétiens, ont ordonné aux étudiants de a couvrir d’une couche de peinture.
          Par obéissance à notre Maître nous devons être prêts à aller à contre-courant. Si nous suivons Jésus, nos motivations, nos valeurs et nos habitudes seront forcement différentes de ceux des non-chrétiens. C’était le cas au premier siècle lorsque les païens étaient intrigués et convaincus de péché par le style de vie des chrétiens Pierre a d’ailleurs écrit : «  Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient » (1 Pi 4.4).
          Quand on ne marche pas au même rythme que les autres, on est forcement à contre-courant par rapport a certains aspects de la société. Pour cela, il faut conviction, courage et courtoisie. Mais, par la grâce fortifiante de Dieu, nous pouvons être différents au point de déranger, tout en étant efficaces.   

dimanche 13 mars 2011

QUAND ON EST LÉSÉ



Il est naturel de vouloir se defender contre l’injustice et riposte, mais si nous sommes doux et humbles quand les autres nous maltraitent et nous persécutent, nous réagissons comme Christ. Or, Dieu veut développer en nous des qualités qui ne nous sont pas naturelles N’importe qui peut être patient quand tout va comme il veut, mais il est une vertu plus grande encore : demeurer calme et se maitriser quand on nous provoque (1 Pi 2.20).
          Voici comme Fénelon, théologien du XIIe siècle, exprime cette idée : « Ne soyez pas si déçu quand des femmes ou des hommes méchants vous escroquent, laissez-les faire ; cherchez uniquement à faire la volonté de Dieu […] Un esprit paisible et une douce communion avec Dieu seront récompense pour tout le mal qu’on vous a fait. Fixez les regards sur Dieu. » Il permet que nous vivions des situations douloureuses, et, d’après Fénelon, « il le fait pour notre bien ».
          Pour notre bien ? Eh oui ! Car quand nous réagissons à l’injustice comme Christ le ferait, notre anxiété, notre insécurité et notre pessimisme se transforment en tranquillité, en stabilité et en espérance.
          Pourquoi nous emportons-nous quand on nous maltraite ? Pourquoi nous empressons nous de nous défendre ou de chercher à nous venger ? Ne serait-ce pas parce que nous accordons trop de valeur à notre bien-être personnel et a nos droits ?
          Si tel est le cas, alors nous devons prier comme l’a fait Augustin : «  Guéris-moi de cette propension que j’ai a toujours vouloir me justifier ».

jeudi 10 mars 2011

L’AMOUR VALORISE LES GENS


William et Roger ont servi dans la même section quand les Alliés ont traversé l’Europe lors de la Deuxième Guerre mondiale. William s’est porté volontaire  comme avant-garde, afin de mener la section en territoire ennemi, et Roger l’a suivi.
          Les deux ont guidé leurs hommes dans bien des combats jusqu'à ce qu’ils arrivent à la célèbre « ligne Siegfried », où ils ont franchi le no man’s land pour sauter dans la tranchée ennemie. William, qui était le premier, a été blessé lorsqu’une grenade a explosé devant eux. Voyant l’impuissance de son copain, Roger s‘est avancé jusqu'à lui et s’est retourné pour le protéger contre le feu ennemi. Quelques secondes après, Roger a reçu une balle et est mort sur-le-champ. William, qui a survenu, a écrit ceci plus tard : «  Personne ne m’a jamais accordé autant de valeur ».    
          Dans un sens, on peut dire que Jésus « a reçu la balle » qui nous était destinée, car nous sommes nés dans le péché, et le « salaire du péché, c’est la mort » (Ro 6.23) C’est a cause du grand amour de Dieu que le Fils de Dieu s’est fait homme, a vécu sans pécher et a subi notre châtiment en mourant sur la croix (1 Pi 3.18). Et c’est parce que Jésus est mort que nous pouvons avoir la vie éternelle.
          Avez-vous cette vie ? Sinon, placez votre foi en Christ dès aujourd’hui et vous pourrez également dire : « Personne ne m’a jamais accordé autant de valeur ».