lundi 28 février 2011

SUIVEZ LA SIGNALISATION


Le conducteur qui ne tient aucun compte des feux de signalisation est «  un accident qui ne demande qu’à se produire ». Quiconque brule un feu rouge ou s’arrête distraitement sur un feu vert est une menace, et pour lui et pour les autres. Bien qu’une série de feux rouges puisse être contrariante quand on veut arriver rapidement à destination, un accident peut être encore plus contrariant.
          Il y a plusieurs années, j’ai été agréablement surpris de voir qu’on avait enfin installé un feu de signalisation à une intersection qui avait été particulièrement frustrante pour les conducteurs. Ce feu a changé un supplice quotidien en une façon ordonnée et prévisible d’avoir accès a une route a grande circulation. Maintenant, attendre occasionnellement a un feu rouge est un plaisir-du moins a cette intersection dont la plupart des conducteurs ont gardé de mauvais souvenirs.
          L’Ecriture aussi comporte des « feux rouges » qui devraient contrôler notre vie chrétienne. Il s’agit enfin d’interdictions contre l’envie, l’orgueil, la haine, ‘irrévérence, la convoitise et l’égoïsme. Quand le Saint-Esprit nous averti de leur présence dans notre vie, nous devrions aussitôt appliquer les freins. De même, quand nous entrons dans la grande circulation de la vie de tous les jours, nous devrions réagir rapidement en obéissant aux « feux verts » de la bonté, de l’humilité, de l’amour, de la louange et de la pureté.
          Les interdictions et les permissions du Seigneur sont la pour nous aider, et nous devrions craindre autant de désobéir a un commandement de l’Ecriture que de bruler un feu rouge.    

dimanche 27 février 2011

UNE PERSONNE PAR JOUR


Un jour, j’ai eu le privilège d’entendre Andy Miller, officier de l’Armée du Salut a la retraite, lors d’une conférence biblique. A 75 ans, élégamment vêtu de son uniforme, il parlait avec douceur, avec conviction et avec un pétillement dans les yeux.
          L’officier Miller a dit qu’à l’âge de 19 ans, lorsqu’il était cadet en formation, il s’est engagé devant le Seigneur à parler de l’amour de Christ a une personne par jour. Quel engagement, n’est-ce pas ? Et tout au long de son ministère, il a conduit beaucoup de personnes à croire en Jésus-Christ comme Sauveur.
          Je sais bien que ce n’est pas facile de parler aux gens de Jésus, mais c’est possible, et nous devrions apprendre à le faire, parce que c’est le commandement que jésus a donné a ses disciples avant de retourner auprès de son père au  ciel (Mt 28. 19,20 ; Ac 1.8, 9). Dans le passage biblique d’aujourd’hui, le Saint-Esprit a conduit Philippe jusqu'à l’officier éthiopien et lui a donné les bonnes paroles à dire (Ac 8.26-40). Il en fera autant pour nous si nous recherchons l’aide du Seigneur et si nous dépendons de lui.
          Vous allez peut-être rencontrer une ou plusieurs personnes pendant la journée, alors réfléchissez a l’engagement que l’officier Miller a pris il y a des années et demandez ensuite au Seigneur ce qu’il voudrait que vous fassiez. Vous aussi, vous pouvez être un témoin de son amour chaque jour.    

samedi 26 février 2011

VOIR L’INVISIBLE



Dans un monde matérialiste comme le Nôtre, il est tentant de conclure que ce qui est réel, c’est uniquement ce que nous pouvons appréhender avec nos cinq sens. Pourtant, C.S. Lewis a dit : « Il y a des choses que nous ne pouvons pas voir : les choses qui sont derrière notre dos ou très éloignées et tout ce qui est dans l’obscurité ».
          Il y a cependant une autre réalité, tout aussi vraie, factuelle et substantielle que tout ce que nous pouvons voir, entendre, toucher, goûter ou sentir dans ce monde. Cette réalité nous entoure ; elle n’est pas « quelque part » là-bas, mais « ici ».Il s’agit des légions d’anges qui nous aident, et pour lesquelles le monde n’a pas de contre-mesures (He 1.14). Le psalmiste David dit que les chars de l’Eternel se comptent par milliers et par milliers (Ps 68.18). Nous ne pouvons voir Dieu ni ses anges avec nos yeux naturels, mais ils sont néanmoins là, que nous les voyions ou non. En outre, je crois que le monde est rempli d’anges.
          Or, c’est par la foi qu’on peut « voir » le monde invisible, et c’est sa fonction véritable, car la foi est au monde spirituel ce que les cinq sens sont au monde naturel. L’auteur de l’épitre aux Hébreux dit que la foi est « une démonstration [des choses] qu’on ne voit pas » (He 11.1). C’est donc par la foi que nous apprenons à compter sur l’aide du Seigneur dans la vie de tous les jours. Par conséquent, comme Georges MacDonald l’a déjà dit, nous devrions chercher a « acquérir des yeux » qui voient l’invisible.  

vendredi 25 février 2011

LETTRES D’AMOUR


Marcher dans l’amour, c’est poser sans cesse de petits gestes de bonté qui peuvent rendre la vie supportable et plus agréable a quelqu’un d’autre.
          Il existe une manière pratique d’exprimer notre amour qui ne coute que le prix d’un timbre – avec du papier, de l’encre et un peu de réflexion.
          Lequel d’entre nous ne s’est pas déjà senti poussé à écrire une lettre, un mot inattendu qui pourrait illuminer la journée de quelqu’un d’autre ? Il peut s’agir d’un mot d’appréciation, ou de l’expression du souci qu’on se fait pour quelqu’un, ou d’un compliment pour une tache bien faite. Malheureusement, trop souvent nous ne passons pas à l’action ; nous finissons par nous convaincre que nous n’avons pas le temps ou que notre lettre n’est pas importante.
          Un jeune pasteur gardait précieusement un mot qu’il avait reçu d’un architecte très occupé de son église, qui disait : « Votre sermon m’a touché la où j’en étais dimanche : au carrefour de la confusion et de la souffrance. Merci de l’avoir prêché ! » Ces paroles ont a leur tour touché le pasteur là où il en était : au carrefour du découragement et de la souffrance – et l’ont encouragé à persévérer dans le ministère. Pourtant, il a fallu moins de 5 minutes pour l’écrire.
          Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin d’encouragement, de remerciements ou d’un rappel que vous priez pour lui ou pour elle ? « Marchez dans l’amour » Jusqu’au bureau de poste aujourd’hui !    

jeudi 24 février 2011

REMEDE CONTRE L”ANXIETE


D’après le Wall Street journal, ce n’est plus la dépression mais l’anxiété qui est le principal problème de sante mentale aux Etats-Unis, en sorte que les médicaments contre l’anxiété sont maintenant les plus vendus en pharmacie. En dépit d’une économie florissante et de la stabilité politique, l’inquiétude et l’appréhension font quand même partie de notre vie – et un comprimé ne saurait y remédier.
          Quand David a composé le Psaume 55, son esprit était agité par le même genre de situations avec lesquelles nous nous débattons aujourd’hui : il avait un mouvement de recul devant la violence, la colère et la méchanceté qui sévissaient dans les rues de la ville (v. 9-11). Il a aussi connu l’angoisse après avoir été trahi par un ami intime (v. 12-14) et il a voulu s’enfuir dans un lieu paisible (v. 4-8).
          Puisque l’anxiété de David reflète la notre, son remède peut aussi est le notre. Voici ce qu’il dit : «  Et moi, je crie a Dieu, et l’Eternel me sauvera […] Remets ton sort a l’Eternel, et il te soutiendra » (v. 17, 23a)
          L’anxiété est un fardeau que nous ne sommes pas appelés à porter. Nous devons plutôt nous décharger sur Christ de nos soucis, car lui-même prend soin de nous (1 Pi 5.7) ; voir aussi (ph 4. 6,7).
          Si votre cœur est chargé, sachez que le Seigneur est prêt à porter chaque fardeau que vous lui remettrez.     

mercredi 23 février 2011

UNE REPONSE DOUCE


Dans Proverbes 15.1, il est écrit: «  Une réponse douce calme la fureur ». Bien que normalement une humble réaction à la colère contribue à la dissiper, il y a néanmoins des gens qui refusent de se calmer, parce que leur colère est alimentée par l’amertume et le ressentiment qu’ils nourrissent depuis longtemps.
          La seule chose que nous puissions faire – et que nous devons toujours faire -, c’est être doux et humbles devant leur colère et laisser la suite a Dieu. Cela ne veut pas dire que nous devons nous laisser maltraiter, car personne n’a le droit de maltraiter un autre être humain, mais nous pouvons, par la race de Dieu, réagit calmement a la colère d’autrui.
          Voici d’ailleurs ce que Paul a dit à ce sujet : « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » (Ro 12.18). Nous devons donc être des artisans de paix même si les autres refusent de l’être. Notre responsabilité consiste à obéir ; le reste, nous le laissons à Dieu.
          Nous voulons des paroles qui marchent toujours, une solution facile, un remède instantané mais dans ce monde en ruine, il y a des choses qui ne s’arrangent pas, quoi que nous fassions. Nous devons donc, jour après jour, compter sur la grâce de Dieu quand ces situations se présentent a nous.

          Les paroles douces et paisibles ne détournent pas toujours la colère d’autrui, et cela vous attriste peut-être, mais avec une réponse douce on ne se trompe jamais.

mardi 22 février 2011

CE QUE JESUS N’A PAS FAIT


J’ai déjà entendu un sceptique dire que si Jésus était réellement le Fils de Dieu, ses souffrances devaient être plus faciles à supporter. Ce commentaire m’a poussé à réexaminer les Evangiles et, en renvoyant les choses incroyables que Jésus a faites et dites pour accomplir notre merveilleux salut, j’ai aussi remarqué un certain nombre de choses que Jésus n’a pas faites mais qui sont tout aussi essentielles à notre salut.
          Par exemple, Jésus n’a pas demandé que sa propre volonté soit faite (Mt 26.39) ; il n’a pas fait descendre des légions d’anges pour le secourir (v.53) ; il n’a pas cherché a se défendre et n’a pas menacé ses accusateurs (27. 12-14) ; il n’a pas cherché a se sauver (Mc 15.31) ; il n’est pas descendu de la croix (v.32) ; il n’a pas cessé d’aimer et de sauver les pécheurs (Lu 23.43).
          Le fait que Jésus aurait pu faire ces choses a intensifié son agonie et amplifié la tentation d’utiliser sa puissance à son avantage. Mais il ne l’a pas fait.  Il a plutôt utilisé sa puissance à notre avantage ! C’est d’ailleurs ce que décrit Hébreux 4.15 et 16 : Jésus a été tenté comme nous, mais il n’a pas péché. C’est ce qui fait qu’il peut  «  compatir a nos faiblesses » (v.15) et que nous pouvons nous approcher avec assurance du trône de la grâce « pour être secourus dans nos besoins » (v.16).
          Quel que soit votre besoin aujourd’hui Jésus veut que vous vous approchiez de lui pour bénéficier pleinement de ce privilège.        

lundi 21 février 2011

FAITES-VOUS ATTENTION?

             
 Dans le métro de Londres, il y a des panneaux sur lesquels on peut lire:   «  Attention au trou ». Ils rappellent aux voyageurs qu’ils doivent faire attention à l’espace entre le train et la plate-forme. Aux Etats-Unis, j’ai vu des panneaux au bord des autoroutes sur lesquels il est simplement écrit : « Pensez ! » L’idée est la même dans les deux cas : Au cœur de la routine quotidienne, il arrive souvent que nous ne pensons pas a ce que nous faisons.
          Cela pourrait-il également se produire dans notre relation avec Dieu ? Quand on a demandé a Jésus de citer le plus grands commandement, voici ce qu’il a répondu : « Tu aimeras le seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » (Mt 22.37b). Nos pensées doivent donc être aussi pleinement soumises à Dieu et aussi activement engagées à l’aimer que notre cœur et notre âme.
          Voici ce qu’a écrit William H. Danforth dans un livre sur le leadership chrétien : « Quand il est si facile de trouver quelqu’un qui pense à notre place, la tentation de ne pas penser et grande ». Ainsi, au lieu d’engager notre pensée quand nous adorons et servons Dieu, nous suivons des routines familières et prévisibles. Et au lieu de penser audacieusement à des façons créatives d’exprimer notre amour pour le Seigneur, nous nous contentons de dire et de faire ce que nous avons toujours fait.
          Penser est une tache difficile, mais aimer Dieu est un grand privilège, qui mérite toute l’attention mentale que nous pouvons y accorder.

dimanche 20 février 2011

EN DEHORS DU CERCLE FAMILIAL


En voyant sa mère au pied de la croix, jésus a eu compassion d’elle, car il savait que sa douleur était plus profonde que celle de n’importe qui d’autre. Il lui a donc accordé une attention particulière.
          Dans le cadre de notre ministère, nous avons maintes fois constaté que la douleur qu’éprouvent des parents en voyant un fils ou une fille souffrir et mourir est presque indescriptible. Nous souffrons avec eux, tout en sachant que notre douleur serait tout autre si nous avions vu souffrir et mourir nos fils et nos filles ou un de nos petits-enfants.
          Parfois, cela nous trouble, car bien que nous voulions être réellement bon et «  pleurer avec ceux qui pleurent », nous nous rendons également compte que nous ne souffrons pas aussi profondément que les membres de la famille endeuillée. Cependant, le fait de ne pas faire partie de cette famille ne justifie pas mon indifférence.
          Dieu soit loué pour les liens familiaux ! Il est naturel d’éprouver un profond sentiment de perte quand un proche meurt mais nous devrions aussi chercher des moyens de prendre part aux souffrances des autres.  

samedi 19 février 2011

L’AMOUR SAINT


De nos jours, bien des disciples de Jésus-Christ se préoccupant de l’amour et de la bonté de Dieu, mais il y en a peu qui pensent a sa sainteté, et encore moins qui la craignent! Pourquoi ?
          C’est que quand nous entrevoyons la grandeur et la gloire de notre Seigneur, notre péché nous apparait plus clairement, et cela est humiliant !
          L’Evangile selon Luc illustre cette vérité en la personne de Pierre. Après  avoir été témoin d’un miracle, il est tombé aux genoux de Jésus en s’écriant : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur » (5.8).
Si nous voyions Dieu dans toute sa splendeur et sa sainteté, nous réagirions comme Esaie et nous reconnaitrions que nous sommes pécheurs (Es 6.5). Ce serait une réaction appropriée, a condition de ne pas en rester là. Dieu, en effet, ne cherche pas a nous détruire avec sa sainteté, mais a enlever notre péché (v.7). Il désire que nous jouissions de son pardon et d’une relation intime avec lui.
          Cette vérité est très chère a mon cœur, car il y a quelques années, a un moment donné, j’ai vu plus clairement que jamais la laideur de mon péché et j’en été renversé, écrasé, brisé et terrifié, du moins jusqu'à ce que je voie aussi l’amour incomparable de Dieu, et sa puissance pour me pardonner et me purifier (1Jn 1.9).
          Ainsi, Dieu révèle sa sainteté non pour nous détruire, mais pour enlever notre péché. Demandez-lui donc de vous purifier aujourd’hui.   

vendredi 18 février 2011

UTLISEZ-LE SAGEMENT!


Une enseignante du secondaire à Los Angeles avait une façon unique de stimuler la réflexion chez ses étudiants. De temps à autre, elle écrivait de petits mots au tableau noir, qui n’avait rien à voir avec leurs études.
          Un matin, les étudiants ont trouvé le nombre 25 550 écrit au tableau. L’un d’entre eux finalement levé la main pour demander au professeur  pourquoi elle avait écrit ce nombre-là  en particulier. Elle leur a expliqué qu’il représentait le nombre de jours dans la vie d’une personne de 70 ans. Elle cherchait ainsi à souligner la brièveté de la vie et la valeur de chaque jour.
Quand j‘étais beaucoup plus jeune et que je pensais à l’ avenir, le temps semblait passer si lentement. C’était difficile d’imaginer ce que les plus vieux disaient souvent, à savoir que le temps passe si vite qu’ils se demandaient où il était passé. Mais en vieillissant, j’ai trouvé que les années semblaient courtes et fugitives, surtout en comparaison de l’éternité.
          Cela concorde avec ce que Jacques dit au sujet de la vie : « Vous êtes une vapeur qui parait pour un peu de temps, et qui ensuite disparait » (Ja. 4.14). Comme il est important alors de saisir toutes les occasions que nous avons d’honorer Dieu, de servir les autres et de proclamer Christ ! Demandons donc à Dieu de nous enseigner a bien compter nos jours (Ps 90. 12a) pour que nous les utilisions sagement !  
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jeudi 17 février 2011

PENSEZ, PUIS RENDEZ GRACES


Quel est le trait de caractère qui révèle le plus clairement la santé morale et spirituelle de quelqu’un? Est-ce l’amour, l’intégrité, la bonté, la joie ou la foi ? Les avis diffèrent, c’est certain.
Dans un de ses livres, Otto Friedrich Bollnow a écrit : «  La qualité qui révèle probablement le mieux l’état de santé  morale et spirituelle d’un homme est sa capacité d’être reconnaissant ».
          Même si nous ne partageons pas l’opinion de Bollnow, elle fait quand même réfléchir. Apres tout, l’Ecriture ne souligne-t-elle pas l’importance de louer Dieu pour sa bonté et sa miséricorde ? A cet effet, de nombreux Psaumes sont l’expression de cœurs reconnaissants. En voici deux exemples : « Les peuples te louent, ô Dieu ! Tous les peuples te louent » (Ps 67.4) ;
« Célébrez-le, bénissez son nom ! » (100.4c.) L’apôtre Paul, lui, a exhorté ses frères chrétiens à rendre « continuellement  grâces a Dieu le père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ép. 5.20).
          A la lumière de ce qui précède, prenez le temps de vous rappeler le pardon du Seigneur, sa protection constante, sa fidélité a pourvoir a tous vos besoins et sa présence en vous, car le fait d’être reconnaissant vous aidera a demeurer en bonne sante  spirituelle et honorera le Seigneur.
          Alors : pensez, puis rendez grâces !  

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mercredi 16 février 2011

UNE PAIRE DE MAINS SURES


Edwin Van Der Sar, gardien de but de l’équipe de football Manchester United, avait une paire de « mains sures ». Il a empêché le ballon d’entrer dans le but de son équipe pendant 1302 minutes, un record mondial dans une seule et même saison ! Cela signifie que, pendant près de 15 matchs de 90 minutes chacun, personne n’est parvenu a marquer un seul but contre son équipe tandis qu’il gardait le but. Toutefois, une équipe rivale a marqué un but en mars 2009, mettant fin ainsi a ce record
          Le psalmiste David a trouvé du réconfort entre les mains plus sures de toutes : celles de Dieu. Il a écrit au sujet de la protection de Dieu dans le Psaume 138 : « [tu] étends ta main […], et ta droite me sauve » (v. 7). Comme David, nous pouvons compter sur les mains sures de Dieu pour nous garder des dangers et des échecs spirituels.
          Jude 1.24, 25 contient une autre certitude que Dieu procure aux disciples de Christ : « Or, a celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraitre devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse, a Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté , force et puissance, des avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles !Amen ! » Cela ne signifie pas pour autant que nous ne trébucherons jamais, mais plutôt que nous trébucherons  pas au point que Dieu ne pourra nous relever.
          La droite sure de Dieu ne nous fera jamais défaut !   

mardi 15 février 2011

DU COEUR


Une femme du Colorado reste assise dans sa voiture devant une école primaire chaque après-midi de la semaine, en pointant un séchoir à cheveux par sa fenêtre vers les véhicules qui passent. Beaucoup de conducteur prennent ce séchoir qu’elle tient dans sa main pour un détecteur radar et ralentissent. Elle accomplit ainsi sa mission, car, bien que la limite de vitesse soit indiquée dans la zone scolaire, il faut souvent la menace d’un châtiment pour que les conducteurs obéissent a la loi.
          Voila une image qui nous représente tous très bien, même dans notre relation avec Dieu, car au lieu de suivre Dieu de bon cœur, parfois nous devons être éprouvés pour nous tourner vers lui. Toutefois, ce n’est pas ainsi que notre père céleste veut que les choses se passent.
          Le seigneur a toujours désiré que ses enfants lui obéissent de bon cœur. Quand les Israelites s’apprêtaient a entrer dans a Terre Promise Moïse a répété les dix commandements et leur a ensuite rappelé la réponse de Dieu a leur engagement a garder sa loi : « Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux a jamais, eux et leurs enfants ! » (De 5.29.)
          Dieu ne veut pas que nous lui obéissons seulement parce que nous craignons d’être châtiés. Il désire que nous lui obéissons par amour de tout notre cœur.     

lundi 14 février 2011

PEURS CACHEES


John Matuszak, joueur de football des Oakland Raiders, mesurait 2,03 mètres et pesait 127 kilogrammes. Son image publique était celle d’un faiseur de ravages, d’un gros buveur et d’un joueur qui frappe dur. Il constituait une menace aussi bien en dehors du terrain que sur le terrain. Mais ses amis, qui le surnommaient « Tooz », qui le comparaient a un gros chiot en quête d’amour.
          D’après Mark Heisler, journaliste du Los Angeles times, John Matuszak était « rempli de peurs qu’il ne pouvait reconnaitre ». Jeune garçon, on le ridiculisait pour sa gaucherie et son allure de perche. De plus, deux de ses frères étaient mort de la fibrose kystique. L’image du gars dur que Tooz avait créée était une forteresse dans laquelle il se cachait Mais elle s’est refermée sur lui. Apres des années d’abus d’alcool et de drogues, John est mort d’une crise cardiaque foudroyante à l’âge de 38 ans.
L’histoire du roi Saul revêt des ressemblances frappantes. Lui aussi était un colosse, un combattant. Il était, lui aussi, mû par des craintes (1 S 18.29). C’est parce qu’il a essayé de les gérer par ses propres forces, au lieu de demander au Seigneur de l’aider, que sa vie a connu une fin prématurée (31.4).
          Père quelle que soit notre statut physique, parfois nous nous sentons très petits à l’intérieur. Pardonne-nous de présenter une fausse image et de prétendre que nous sommes assez forts pour faire face a la vie par nous-mêmes Aide-nous a te faire davantage confiance.

dimanche 13 février 2011

DES PREDICTIONS PARFAITES


Au début d’une nouvelle année ou d’un nouveau millénaire, on entend bien des prédictions, mais ce phénomène n’est pas nouveau. En 1983, par exemple, un magazine américain a publié un article intitulé : « Ce que réservent les 50 prochaines années ». Il comportait les suggestions habituelles au sujet de l’importance grandissante des ordinateurs, de nouvelles découvertes médicales et des moyens de transport plus rapides et plus aérodynamique. Dans l’introduction, on disait : « Faire des prédictions est tout au plus risqué ». Puis on citait Sir Francis Bacon, qui a dit : « Les rêves et les prédictions ne devraient servir qu’à alimenter les discussions au coin du feu en hiver ».
          C’est peut-être le cas des prédictions humaines, mais non des prophéties de Dieu. L’homme peut spéculer sur ce qui va se produire la semaine prochaine, mais Dieu montre dans la Bible qu’il connait l’avenir. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles nous pouvons avoir une confiance absolue dans le Livre des livres. L’Ancien Testament contient des centaines de prophéties, sur des gens, des événements et des nations, qui se sont déjà accomplies. Or, la probabilité qu’autant de prédictions se réalisent est astronomique.
          Si vous doutez de la bible, prenez le temps d’examiner les nombreuses prophéties qui se sont accomplies, et je vous prédis que vous serez convaincu qu’elle est vraiment la parole de Dieu et que vous pourrez lui faire confiance pour tout ce qui concerne votre avenir.


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samedi 12 février 2011

LE BON SAMARITAIN (Illustration)


Jean Frédéric Oberlin, un célèbre ministre luthérien du 18ème siècle, rencontra quelqu'un qui avait une attitude simple. C'était l'hiver et Oberlin voyageait à pied quand une violente tempête de neige s'abattit sur la campagne. Il perdit bientôt son chemin. Ne sachant plus où aller, il s'assit, désespéré. Juste à ce Moment-là, un homme qui passait lui porta secours. Il amena le pasteur jusqu'au village et s'assura qu'on prenne soin de lui. Comme le sauveteur se préparait à s'en aller, Oberlin lui demanda son nom. L'homme qui avait reconnu le pasteur lui répondit :
- Dites-moi, je vous prie, le nom du "bon Samaritain
.Oberlin dut dire :
- Je ne peux pas vous le dire, car il n'est pas mentionné dans les Ecritures.
A cela son bienfaiteur répliqua :
- Tant que vous ne pourrez pas me dire son nom, permettez-moi de ne pas révéler le mien."
Auteur inconnu



vendredi 11 février 2011

RICHES POUR DIEU


Je surveille les fluctuations de la bourse en réfléchissant aux effets de la peur et de l’avarice. Cette philosophie caractérisait le personnage d’un film de 1980 : «  L’avarice, faute d’un meilleur mot, c’est bien ! L’avarice, c’est ce qu’il faut ! L’avarice, ça fonctionne, l’avarice sauvera […] les Etats-Unis ! » Quelle folie !
          Je repense à l’homme qui a demandé à Jésus de lui servir d’arbitre en forçant son frère à partager leur héritage. Jésus lui a refusé gain de cause mais lui a fait une plus grande faveur. Il lui a signalé ce qui motivait sa requête et les conséquences de celle –ci : « Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépends pas de ses biens, serait-il dans l’abondance » (Lu 1.15).
          Ensuite, Jésus a raconté la parabole d’un homme qui, ayant récolté en abondance, s’était mis en tête d’accroitre ses biens et d’en profiter. Jésus a conclu ainsi : «  Mais Dieu lui dit : insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu » (V. 20,21).
          L’ennui avec l’avarice, c’est que nos biens finissent par disparaitre. Pire encore, nous finissons par disparaitre. Il vaut donc mieux nous amasser des tresors dans les cieux, investir dans les biens spirituels et devenir « riches pour Dieu ».   


jeudi 10 février 2011

PERDRE POUR GAGNER


J’avais l’habitude de regarder des fermiers ensemençant leurs champs. Certains enfilait un truc en toile qui ressemblait a une poche de Kangourou, le remplissait de semence et en lançait partout.
          Quand le fermier ensemence son champ, on dirait qu’il jette la semence. Elle semble perdue, mais elle ne l’est pas vraiment, car finalement il l’a retrouve, et en bien plus grande quantité.
          Quand on donne sa vie a Christ, certains pensent qu’on la jette, mais le Seigneur a dit que c’est seulement quand on perd sa vie en lui qu’on trouve la vraie vie (Mt 10.39).
Jésus nous enseigne à évaluer notre vie fonction de pertes que plutôt que de gains, de sacrifices plutôt que de protection de soi, de temps consacré aux autres plutôt que pour soi, d’amour donné plutôt que d’amour reçu.
          C’est une règle de vie : Dieu bénit ceux qui donnent de leur vie et de leurs ressources (2 Co 9.6). Répandez la vérité que vous connaissez, et il vous en donnera d’autres à répandre. Donnez de votre temps et vous en aurez d’autres encore à donner. Ne limitez pas votre amour, et vous en aurez davantage qu’avant pour les autres.
          Le sage d’Israël a dit : « Tel qui donne libéralement, devient plus riche » (1Pr 11. 24a). C’est un des plus vieux paradoxes du monde, mais ca marche.  

mercredi 9 février 2011

LE FRERE JEAN



Voici une histoire comique, qui nous rappelle néanmoins un point important. Le frère Jean était un homme timide, qui redoutait de parler en Public. Il était donc terrifié le jour ou c’était a son tour d’apporter une méditation. Les genoux tremblants, il a regardé ses auditeurs, en disant : « savez-vous ce que je vais dire ce matin ? » « Non », ont-ils répondu. Puis, il a ajouté : « Moi non plus », et a quitté la salle en courant.
          Le lendemain, on lui a demandé d’essayer de nouveau, et il a dit : « savez-vous ce que je vais dire ? » Cette fois-ci, on a répondu : « Oui ». Alors, il dit : « Donc, vous n’avez pas besoin de moi pour vous le dire. » Et il s’est de nouveau enfui.
          Il a essayé un troisième matin, en disant : « Savez-vous ce que je vais dire ? » la moitié de ses auditeurs ont crié : « Oui ! » et l’autre moitié : « Non ! » « Ah ! », de répondre le frère Jean, «  alors, que ceux qui le savent le disent à ceux qui ne le savent pas ». Et il s’est de nouveau enfui.
          Au début, ses auditeurs sont restés silencieux. Puis, les mots ont fait mouche : « que ceux qui le savent le disent à ceux qui ne le savent pas. »
          Pendant trois ans, les disciples de Jésus ont absorbé son enseignement et observé ses œuvres puissantes. Ils en étaient venus a le connaitre comme le chemin, la vérité et la vie. Il était Dieu en chair, celui qui est « la vie éternelle » (1 Jn 1.2). Dans les années qui ont suivi, ils ont consacré leur vie a parler aux autres de Christ.
Aujourd’hui, que ceux qui le savent le disent a ceux qui ne le savent pas.  

mardi 8 février 2011

LA REPONSE DE DIEU A LA SOLITUDE


La plupart d’entre nous ont fait l’expérience de la solitude sous une forme ou une autre. Je me rappelle le profond sentiment de solitude qui m’a envahi après la mort de quelques  amis le 12 janvier en Haïti.
          Les Handicapés disent que leur plus grande souffrance, c’est la solitude. Elle est également éprouvée par des parents que leurs enfants négligents, par des maris et des femmes qui ont perdu leur conjoint ou leur conjointe, et par des personnes qui font partie d’un groupe minoritaire et qui ont été exclues des activités sociales.
          Si nous voulons être de vrais disciples de notre sauveur, nous devrions aller vers ceux qui se sentent seul autour de nous. Toutefois, nous ne pouvons pas être avec eux tout le temps, et nous ne pouvons pas non plus connaitre pleinement leur douleur. Notre présence peut aider, mais cela n’est jamais assez. Seul Dieu peut combler les besoins des gens qui souffrent de solitude. Et voici la bonne nouvelle : en Jésus, Dieu s’est révélé   sous le nom nouvelle : en Jésus, Dieu s’est révélé sous le nom « d’Emmanuel », ce qui signifie « Dieu avec nous ».
          Un jour, G Campbell Morgan a rendu visite à une dame âgée qui vivait seule. Avant de la quitter, voici ce qu’il lui a lu : « […] Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Mt 28.20). « Une grande promesse », a-t-il dit. Les yeux pétillants, elle a répliqué : « M. Morgan, ce n’est pas une promesse. C’est la réalité ! » Pour elle, Emmanuel était le remède suprême a la solitude.